Les investissements dans le secteur de l’immobilier sont prisés pour de bonnes raisons. La pierre est une valeur refuge sûre et une bonne option pour faire fructifier son capital sur le long terme.
Selon les âges, des opportunités diverses peuvent être saisies. Et si tout dépend dans la réalité des revenus et du capital disponible, des tendances restent claires, et certains investissements sont plus confortables que d’autres. Faisons un point en tenant pour principal critère l’âge, afin de définir le placement immobilier idéal.
Quelles options entre 20 et 30 ans
À l’entrée de la vie active à l’âge moyen de 25 ans, l’épargne reste la tendance remarquée, même si elle est en général bien trop faible pour permettre aux intéressés de se lancer sans réserve dans des placements immobiliers. Les montants importants relatifs à l’immobilier imposent un choix entre des alternatives majeures. La question essentielle que se poseront les jeunes dans cette tranche d’âge sera de savoir s’il est judicieux d’acquérir directement sa résidence principale, ou si des investissements dans l’immobilier locatif sont la meilleure option.
Pourquoi choisir la résidence principale comme premier investissement
Le bon choix sera essentiellement à définir par rapport aux envies et au projet de vie de chaque individu. Des questions comme le lieu de résidence peuvent aussi être déterminantes. Le prix à l’achat d’un bien, le loyer dont il faudra s’acquitter lorsqu’on opte pour le statut de locataire, ou encore les revenus et l’épargne disponibles sont les principaux points qui permettent une décision judicieuse. Lorsque les revenus le permettent, le meilleur choix reste en règle générale, d’opter pour le fait de devenir propriétaire le plus tôt possible.
Il est important de garder à l’esprit que les prix relatifs à l’immobilier connaissent une croissance continue. Choisir d’investir dans une résidence principale ouvre donc dans tous les cas la perspective de réaliser une excellente plus-value en cas de revente, afin de financer d’autres investissements. D’un autre côté, acheter ou faire construire la maison qui vous plaît vous reviendra forcément moins cher aujourd’hui que dans une dizaine d’années.
Les points en faveur de l’investissement locatif
Dans les villes où les prix de l’immobilier sont les plus élevés, l’investissement dans l’immobilier locatif est aussi une alternative de choix pour créer petit à petit le capital qui permettra de faire l’acquisition d’une résidence principale. D’un point de vue purement spéculatif, contracter un crédit pour un investissement locatif est une option qui reste plus confortable que si vous devez rembourser sur vos revenus personnels un crédit qui aura servi à vous rendre propriétaire. Dans tous les cas, la durée d’un prêt bancaire doit être choisie en accord avec votre choix de vie.
Comment se constituer un capital à 25 ans ?
L’âge de 25 ans reste une bonne moyenne pour s’intéresser aux investissements dans le secteur de l’immobilier. Les produits financiers proposés par les institutions sont nombreux à cet âge-là. Et si les intérêts que vous pouvez en attendre restent relativement bas, ces revenus ont l’avantage de ne pas être soumis à l’impôt sur le revenu. Le livret A et le livret LDDS sont en outre des placements sans risque. Ils vous permettront de vous constituer à terme des marges qui participeront à augmenter vos économies. Les assurances vies sont aussi des options intéressantes pour des taux de rendement moyens.
Il existe des options bien plus attrayantes, pour les personnes qui souhaitent accélérer la constitution d’un capital dans le but de se lancer dans l’immobilier : ce sont les placements en bourse. Un plan d’épargne en actions est notamment bien plus rémunérateur que les options précédentes, sauf que le risque de perte du capital existe. Enfin, miser sur des options comme une SCI familiale est un bon point de départ qui a l’avantage d’être caractérisé par une fiscalité intéressante. La gestion collective d’un patrimoine immobilier avec des proches sera en outre une solution intéressante pour profiter de l’expérience éventuelle des aînés.
Après 40 ans : donner une orientation claire à ses placements
À la quarantaine, lorsque l’on dispose de revenus plus importants et éventuellement d’une résidence principale, les investissements peuvent être orientés vers des projets destinés à accroître le patrimoine. L’investissement locatif est alors une solution de premier plan, pour se constituer des revenus complémentaires. Pour diminuer considérablement ses impôts et investir, les nombreux dispositifs de défiscalisation existants laissent le choix, selon les objectifs de chacun. L’avantage est qu’un patrimoine plus important correspond à des impôts qui baissent.
Avec des dispositifs comme la loi Pinel, un investissement locatif sur une durée minimale de 6 ans peut permettre une réduction d’impôts qui pourra s’élever à 21 % du prix d’achat du bien (avec un plafond situé à 63 000 euros). Ce type de dispositif définit bien sûr des critères comme la localisation du bien, avec un plafonnement des loyers. Il existe des dispositifs similaires, avec des critères divers, notamment le dispositif Censi-Bouvard, ou encore le dispositif Denormandie. Un point commun à ces solutions avantageuses pour diminuer vos impôts réside dans l’engagement sur la durée qui est demandé à l’investisseur. Néanmoins, passé le délai minimal de mise en location, il est possible de transformer son investissement en résidence propre, tout en conservant les avantages fiscaux obtenus.
Des solutions pour préserver son patrimoine
Tout en étendant son patrimoine immobilier, il peut aussi être particulièrement opportun de faire le choix de certains placements de nature à sécuriser ses économies ou son capital. Pour les personnes qui souhaitent se lancer dans la pierre sans avoir à faire face à une gestion plus importante, les SCPI (société civile de placement immobilier) sont des solutions qui restent largement prisées. C’est concrètement l’achat de simples parts au sein de sociétés qui investissent dans la pierre de diverses manières. La rémunération de chaque acquéreur de parts sociales est proportionnelle à sa participation au capital. Ce type de solutions présente l’intérêt d’un risque locatif bien moins important. Il s’agit donc d’une option plus sûre, même si elle est relativement moins rentable que les investissements directs en règle générale.
Quels investissements pour le 3e âge ?
À la cinquantaine passée, les choix d’investissement ne sont plus les mêmes que 10 ou 30 ans plutôt. Pour une grande majorité, les envies du moment se résument à des projets comme l’achat d’une résidence secondaire tranquille en campagne, en prévision de la retraite. Dans ces cas, il est encore possible (autour de 50 ans) de miser sur un prêt avec une échéance courte.
En revanche, pour les seniors ou les personnes à la retraite, la priorité est en général à la gestion. Si l’on peut continuer à faire des choix audacieux, ceux-ci doivent être plus mesurés. Dès l’approche de la retraite, il est possible de s’intéresser aux différents moyens de préserver son patrimoine ou de le fructifier avec un minimum de risque. Les placements comme l’assurance vie sont des choix communs pour éviter les fluctuations relatives aux marchés financiers. La diversification du patrimoine reste dans tous les cas souhaitable. Les placements avec des durées d’investissement courtes doivent être privilégiés.
Les choix à faire vont dans le sens de la préservation du patrimoine et de sa transmission. Pour cela, il est également possible de faire le choix de créer une SCI. Les sociétés civiles immobilières sont des choix qui peuvent faciliter la gestion d’un patrimoine immobilier. Choisir d’inscrire ses enfants au capital de la société est par ailleurs un moyen intéressant de leur faire profiter d’une exonération pour les frais de succession. Les impôts à régler sont par ailleurs réduits dans une proportion importante sur les parts possédées dans les différents logements.
En résumé
Les stratégies les plus judicieuses à un âge précis tiennent compte des projets et envies personnels, mais également de l’espérance de vie et des probables années à venir.
Dans la vingtaine, l’épargne est importante pour espérer disposer d’un apport personnel dans le but d’investir.
Autour de 30 ans, l’acquisition d’une résidence principale devient un projet sérieux lorsqu’il n’est pas encore réalisé.
Passé la quarantaine, les dispositifs de défiscalisation et autres solutions facilitant l’investissement locatif sont à privilégier. C’est la période la plus propice pour étendre son patrimoine, en raison de revenus souvent plus importants.
Entre 50 et 65 ans, des choix plus mesurés sont faits, dans l’objectif de préserver les acquis et de réduire le risque, avec notamment des investissements dans la pierre papier avec des SCPI par exemple.
Cet article s’appuie sur les tendances générales d’investissement selon les tranches d’âge. Avez-vous des priorités différentes ? Avez-vous des perceptions ou un parcours plus original ? Nous vous invitons à partager vos expériences propres en commentaires, ou à nous faire part de vos questions.
Je suis Patrick Martin, maître d’œuvre dans le sud de la France. Riche de mon expérience et de mon parcours professionnel hors normes, j’ai voulu te transmettre et te partager ma passion pour l’architecture, la construction et la rénovation.